Édith 7 : Focus sur la photographe L. Ciancabilla
Laura Ciancabilla, c'est une jeune photographe un peu touche-à-tout et au contact facile qui a réalisé certains portraits dans le Édith numéro 7.
On a eu envie de lui donner la parole pour que vous puissiez découvrir l'un des visages qui se cachent derrière les coulisses du mook de HELMo !
Qui suis-je ?
Je suis Laura Ciancabilla, photographe et artiste peintre pop art belge.
Curieuse et passionnée de nature, j’ai toujours voulu tout apprendre, et tout faire aussi. J’explore donc différentes voies ; sportive (traileuse, triathlète, cavalière), j'obtiens un master en psychologie, mais je deviens également artiste peintre… et photographe !
J’ai toujours aimé créer, imaginer. Dans mes plus jeunes années, je me suis même improvisée « tatoueuse de la cour de récré ».
Quel a été le parcours qui m’a amenée à la photographie ?
Après mes études de Psychologie, je débute ma carrière professionnelle dans un centre équestre, comme monitrice et cavalière.
En 2018, j’ai la bougeotte, c’est décidé : je veux voyager ! Je postule pour une entreprise italienne qui détache des photographes à l’étranger.
Seul prérequis : avoir le contact social facile. Le temps d’une saison, je découvre ainsi la photo directement sur le terrain et, sans grande surprise, j’accroche ! À mon retour en Belgique, je réalise alors mes propres shootings.
Et si je faisais de mes passions mon métier ?
C’est l'arrivée de la Covid qui me pousse à faire mon introspection et à me lancer comme indépendante complémentaire. Je deviens « Laura Ciancabilla », photographe, et « Laura CIA », artiste peintre.
La photographie, je la vis comme un art ; l’art de transmettre des émotions, de raconter des histoires, à travers des images. Ce sont des moments de partage entre un photographe et son(ses) modèle(s), une co-construction, un échange humain grâce auxquels peuvent naître des images uniques qui sont le fruit de cette rencontre.
La richesse du métier passe aussi par la diversité des sujets et des événements de vie : du mariage aux reportages d’événements sportifs, en passant par la photographie des animaux de compagnie, je n’ai pas le temps de me lasser !
En peinture, j’apprécie particulièrement travailler en techniques mixtes (bombe, fusain, craie, collage, acrylique…) en gardant une base « hyperréaliste ». Au travers de la représentation de personnages dans des œuvres modernes et esthétiques, je cherche à transmettre de l'émotion. Mon travail s’inspire notamment du pop art, de
l’actualité, de mes réflexions sur le monde et de la psychologie. Je m’inspire aussi régulièrement de son versant positif, la psychologie positive, en invitant à prendre la vie du bon côté. Mes toiles sont toujours accompagnées d’un texte explicatif qui suggère des pistes de réflexion ; certains ouvrent la porte aux interrogations, à la réflexion et parfois aux débats, mais l’interprétation est toujours laissée libre à l’observateur…
J'aime l’idée de confronter l’imaginaire et le réel, de donner la possibilité à toute personne qui contemple mon travail d’ouvrir et de développer son esprit critique.
Qu’est-ce que je préfère photographier ?
C’est difficile à dire, puisque la diversité fait pour moi la richesse du métier.
D’un côté, il y a les reportages tels que les mariages ou encore les événements sportifs, par exemple. Ce sont des moments où je suis concentrée et dans ma bulle ; il s’agit de capter l’instant, l’expression qui va retranscrire l’émotion.
D’un autre côté, il y a les shootings organisés et planifiés tels que les séances grossesse, famille, animaux... Contrairement aux reportages, toute mon attention repose sur la qualité des interactions que j’ai avec mes clients pendant la séance. Elles vont permettre de générer un espace de détente positif nécessaire à la création de photographies remplies d’émotions authentiques.
Une anecdote liée à mon expérience de photographe
Je me souviens de mon premier shooting, après lequel ont suivi tous les autres. Avec les jumelles d’une copine, nous étions parties faire une séance photo près d’une prairie à chevaux. Un moment de distraction a suffi pour qu’ils volent nos accessoires, du chapeau de paille aux bouquets de fleurs en plastique ! Situation cocasse qui a bien sûr fait rire toute la petite troupe.
C’est aussi dans cela que réside la beauté du métier de photographe : profiter de la spontanéité des moments que la vie nous offre !
Aspirations futures
Actuellement, je suis toujours indépendante complémentaire, mais j’ambitionne de devenir indépendante à temps plein.
En photo, je souhaiterais me développer davantage concernant les photographies de mariages et d'animaux de compagnie, mais également couvrir plus d’événements.
En ce qui concerne la partie peinture, j’expose pour l’instant dans une galerie à Bruxelles « La galerie Belart » (rue Léopold 1er 343, 1090 Bruxelles) ainsi que dans le restaurant « La cuisine de Yannick » (rue Féronstrée 111, 4000 Liège). Je travaille aussi sur plusieurs commandes sur mesure pour l’instant (grâce à la combinaison photo et peinture, je peux réaliser des peintures d’après photo, mais toujours présentées dans un style pop art et selon des techniques mixtes).
Je suis constamment à la recherche de nouveaux lieux d’exposition pour plus de visibilité, et ainsi me faire connaître davantage.
