Semaine de soutien à l’aide à la jeunesse - HELMo ESAS

Du 14 au 22 mars 2024, HELMo ESAS organise une série d'actions et d'activités en soutien au secteur de l'aide à le jeunesse. Au programme: échanges, exposition photos, témoignages, participation à une manifestation...

Jeudi 14 mars - 12h à 13h30 : Midi des milieux professionnels

Présentation de l'état de la situation dans le secteur de l’aide à la jeunesse, des origines du mouvement du Collectif Liégeois, ses acteurs et les principales revendications, suivie d'un échange avec les enseignants.
(Activité réservée aux enseignants)

Du jeudi 14 au vendredi 22 mars : Expo photos

“Indélébile (Famille d'accueil, un nouvel ancrage dans la vie)” de Gaëlle Henkens.
Qu'est-ce que l'accueil familial, comment font les intervenants, quelles sont les étapes du processus ?
Chaque année, 7000 enfants vivent éloignés de leurs parents en Fédération Wallonie Bruxelles.
4000 d’entre eux sont placés en famille d’accueil mais environ 600 enfants n’en trouvent pas… Ils grandissent alors parfois en enchainant plusieurs lieux de vie temporaires.


Ce reportage est le résultat d’une immersion pendant plusieurs mois dans l’Accueil Familial en suivant les équipes d’intervenants  psychosociaux dans leur quotidien.

Dans les murs de l’école avec une possible visite accompagnée sur rendez-vous.

Lundi 18 mars - 17h à 18h30 au A023 : Échanges et verre de l'amitié

• Laurence Dols, Juge de la Jeunesse à Liège
• François De Lannoy, Alumni, assistant social
• Julien Étienne , Directeur du "Foyer des orphelins" de Liège
• Patricia Valepin, Directrice de l'AMO "Mille Lieux de Vie" de Huy
• Valérie Devis, Administratrice générale de l’aide à la jeunesse
• Aurélie Motkin, Directrice du service Transition à Liège.

Jeudi 21 mars de 12h30 à 14h00 : Participation à la manifestation à Liège, départ à 12h dans le hall de l’entrée de HELMo ESAS

Manifestation à l'initiative du mouvement Collectif Liégeois:

"Créé en avril 2023, le Collectif Liégeois est un mouvement qui émane au départ de travailleurs de terrain/directions de l’Aide à la Jeunesse tant des services agréés que des services publics. Tous font le constat de l’inadéquation des moyens alloués au secteur d’une part, et de la nécessité de plus d’intersectorialité dans l’intérêt des enfants en danger d’autre part. C’est pour cette dernière raison que le Collectif a tenu dès le début de ses actions à convier les autres secteurs comme les CPMS, l’ONE, la santé mentale, L’AVIQ, la petite enfance, ….

Aujourd’hui, nous restons persuadés qu’il est impératif et essentiel que tous les secteurs gravitant de près ou de loin autour des enfants en danger s’unissent et se fassent entendre ! Cela est d’autant plus nécessaire qu’ « en deux ans, les demandes d’aides sociales ont augmenté de 20%, les médiations de dette de 40% et les aides alimentaires de 100%. Cette situation dramatique a un impact direct sur les demandes d’aide et/ou d’accompagnement au niveau du secteur de l’aide à la jeunesse, plus particulièrement à Bruxelles (+ 17 %), Liège (+ 22%) et Charleroi (+16%). Au 30 juin 2023, en Fédération Wallonie Bruxelles, 4.635 jeunes étaient en attente d’une prise en charge » (rapport 2022-2023 du DGDE, P.97).

En tant que professionnels de l’enfance, nous pensons qu’il en va de notre responsabilité de tout mettre en œuvre pour apporter aux jeunes des réponses adéquates et sécures. L’enfant est l’adulte de demain … « Il est temps de faire de l’aide à l’enfant en danger ou en difficulté, une grande cause nationale » - Valérie Glatigny, 2/6/23

Pour y arriver, nous avons décidé d’aller à la rencontre des différents partis politiques pour rendre visible ce monde de l’invisible, dont on ne parle que lorsqu’il y a un drame.

Notre objectif n’est pas de nous substituer aux actions des syndicats et des fédérations, organes essentiels de concertation, mais bien de leur être complémentaire en proposant des actions ciblées dont les modalités peuvent rassembler des acteurs de terrains qui travaillent autour de l’aide à l’enfance.

En d’autres termes, nous voulons faire de l’aide à l’enfance en danger une grande cause nationale. Il est temps de dire :

• STOP à l’attente dans laquelle les enfants et les familles sont plongés avant de bénéficier d’interventions adéquates face aux multiples problématiques
• STOP au morcellement des politiques qui ne font que renforcer la discontinuité dans les aides proposées
• STOP au « bricolage » des mesures qui ne répondent pas aux besoins des enfants et renforcent leurs traumas
• STOP aux choix impossibles imposés aux professionnels qui ne peuvent proposer une aide adaptée et s’épuisent.

Si vous partagez nos préoccupations, nous vous proposons de signer individuellement la pétition :

1000 signatures pour 1000 enfants en danger dans l’arrondissement de Liège