Objectifs

Cette recherche s’inscrit dans le contexte de la chirurgie réparatrice des tissus mous et plus précisément de la reconstruction mammaire suite à une ablation imposée par un cancer du sein.

L’objectif de ce projet est la conception d’une matrice biologique implantable préparant le site de reconstruction par induction de l’angiogenèse au transfert graisseux.

Méthodologie

A ce jour, la reconstruction mammaire suite à l’ablation du sein fait appel à la pose d’une prothèse ou à des techniques apportant des tissus d’une autre partie du corps. Ces deux modalités de reconstruction présentent chacune des avantages mais également des inconvénients majeurs (présence d’un corps étranger, manque de symétrie du sein reconstitué, réalisation d’un second site chirurgical).

Depuis plus de 15 années, grâce à l’amélioration des techniques de chirurgies et dans le but de limiter les séquelles esthétiques du traitement ; il est possible de transférer la graisse de la patiente selon la technique du lipomodelage. Elle consiste à prélever de la graisse de manière peu invasive et de la réinjecter au niveau de l’organe à reconstruire. Cette technique nécessite un support vascularisé pour permettre aux cellules de la graisse réinjectées de survivre et implique dès lors la réalisation d’un lambeau.

Dans ce contexte, la conception d’une matrice biologique implantable prend tout son sens. Pour construire cette matrice innovante, les porteurs du projet emploieront la technique d’impression 3D.

Résultat(s)

Après le délai nécessaire à une vascularisation et lors d’un second acte chirurgical, la matrice recevra la greffe graisseuse. Cet apport permettra ainsi au lipomodelage de devenir une modalité de reconstruction à part entière.

Partenariat

Le projet MIBREAST est financé par le programme Win2Wal de la Région Wallonne.

Les partenaires sont : 

Équipe de recherche

Chercheurs : Frédéric Oprenyeszk (Ph.D.) et Rachel Dobbelstein
Promoteurs : Julien PIERRE et Birgit QUINTING

Durée

Du 02-05-18 au 15-12-24