Introduction

Les rapports sociaux de sexe au cœur des enjeux contemporains

Ils sont la cause d’inégalités sociales et de violences. La convention d’Istanbul (2011, Conseil de l’Europe) définit les violences de genre comme : « … la violence à l’égard des femmes est une manifestation des rapports de force historiquement inégaux entre les femmes et les hommes ayant conduit à la domination et à la discrimination des femmes par les hommes, privant ainsi les femmes de leur pleine émancipation ».
Les recherches sur le genre du LABOCS s’ancrent dans le féminisme critique dans une volonté d’émancipation collective. Il s’agit de pouvoir se situer et de promouvoir une société et des organisations structurellement égalitaires.

Projets en cours

Violences de Genre en Haute École : les points de vue des étudiants masculins #STOPVIOLENCESGENRÉESHE#

Le présent projet entend continuer le travail entrepris en documentant les violences de genre observées et vécues par les étudiants masculins du social et du paramédical et, par là-même, collaborer aux réflexions et actions pour la mise en œuvre d’une politique institutionnelle de genre. Ce projet s’insère aussi dans les priorités du plan stratégique HELMo 2020-2025.Comment les étudiants des départements paramédical et social se représentent-ils et vivent-ils les violences faites aux étudiantes, et celles faites à leur égard ? Comment les étudiants des départements paramédical et social envisagent-ils de s’impliquer concrètement en faveur de la lutte contre les violences de genre dans la HE ? Comment les étudiantes et les étudiants des départements social et paramédical pourraient-ils/elles s’accorder pour avancer ensemble dans la lutte contre les violences de genre dans la HE ?

La petite enfance au défi du genre en contexte interculturel

Cette recherche financée par ONE Academy et dirigée par la professeure Pirard en coordination avec la professeure Razy est inscrite dans un projet interdisciplinaire et interinstitutionnel impliquant quatre centres de recherche (RUCHE et IRSS pour Uliège ; CRIG pour la Haute École HELMo et CIR Haute École Léonard de Vinci). Elle porte sur les questions du genre et de l’interculturalité dans les services à l’enfance. Dans une visée compréhensive, elle s’intéresse particulièrement aux manières dont ces questions de genre et d’interculturalité se posent et se vivent du point de vue des professionnel·le·s de services à l’enfance (crèches, lieux de rencontre enfants parents, consultations pour enfants) et des familles, en particulier des enfants qui fréquentent ces services.

Projets aboutis

Violences à l’égard des étudiantes : une perspective de genre

Le Département social a réalisé un projet sur les violences à l’égard des étudiantes suite à l’octroi d’un financement par la FWB (Direction de l’égalité des chances, cellule pour l’élimination des violences faites aux femmes). L’appel à projet visait les violences en période de crise socio-sanitaire, mais il affichait aussi une volonté de lutter contre ces violences de manière structurelle et hors contexte de crise.

Emprises dans les prostitutions

« Plus facile d'y entrer, que d'en sortir »

Cette recherche ethnographique documente les pratiques prostitutionnelles en Fédération Wallonie-Bruxelles. Elle a été réalisée en 2016 en partenariat avec le Care-esprit de l'ULiège.

Loin des stéréotypes habituels, cette enquête ethnographique de terrain et son angle d’interprétation influencé par le féminisme critique vous propose d’approfondir minutieusement votre compréhension de l’espace prostitutionnel et son impact sur le quotidien des protagonistes d’une activité stigmatisée.

Cette recherche s'est prolongée par une journée de colloque en partenariat avec la maître-assistante Sophie André (Département de criminologie).

Synergie

Il s’agit d’un projet soutenu par l’ARES CCD avec la coopération belge, qui a débuté en juin 2018.
L’objectif du projet est de soutenir les enseignants du niveau secondaire dans le processus de mise en œuvre de la promotion de la santé, dans les classes de la 1ère à la 6ème années, en matière de droits sexuels et reproductifs ainsi que de la protection contre la violence basée sur le genre, en adéquation avec les caractéristiques socioculturelles des acteurs éducatifs dans l'enseignement secondaire (enseignants, étudiants et parents).